Stage obligatoire dans le cadre d'une peine complémentaire


Sommaire
  1. Stage obligatoire, une peine complémentaire décidée par le juge
  2. Stage justice et peine complémentaire : les infos pratiques

Un conducteur impliqué dans un accident, ayant commis un délit routier ou une infraction grave peut se voir condamner par le juge à une peine complémentaire, un stage de sensibilisation à la sécurité routière obligatoire. Dans quelles situations ? Quelles sont les modalités à respecter ? Cela ouvre-t-il droit à la récupération de 4 points du permis ?

Stage obligatoire, une peine complémentaire décidée par le juge

Un conducteur amené à se présenter devant un tribunal pour une infraction, un délit ou une situation grave peut voir les sanctions à son encontre alourdies. Ainsi, selon la situation, un juge peut décider, en plus de l'amende, du retrait de points ou d'une éventuelle suspension de permis, d'imposer un stage de sensibilisation à la sécurité routière obligatoire au contrevenant (Cas n°4), Exemples :
  • infractions graves requalifiées en délits comme un taux d'alcoolémie de 0,8 g/l ou davantage ou encore pour drogue au volant ;
  • implications dans un accident corporel ;
  • mise en danger d'autrui, et ce, même si aucun accident ou blessé n'est à déplorer ;
  • etc.

Stage justice et peine complémentaire : les infos pratiques

Un stage de sensibilisation à la sécurité routière obligatoire effectué dans le cadre d'une peine complémentaire est à la charge du conducteur. Il lui revient donc d'assumer seul les frais d'un tel stage. Celui-ci doit être effectué dans un délai de 6 mois à partir du moment où le jugement a été prononcé, sous peine de s'exposer à des sanctions supplémentaires.

Par ailleurs, alors que pour tout autre conducteur, cela ouvre droit à la possibilité de récupérer jusqu'à 4 points sur son permis, une personne effectuant un stage justice ne jouit pas de cette possibilité. Cela ne permet donc pas reconstituer son capital points. Toutefois, celui-ci n'est pas comptabilisé en tant que stage de récupération de points volontaire et ne vient donc pas rallonger le délai d'un an et un jour requis.

Exemple : un automobiliste s'inscrit le 2 février 2018 auprès d'un centre agréé en vue de reconstituer son capital points. Il passe devant un tribunal pour alcool au volant avec 0,8 g/l de sang le 30 décembre 2018 et effectue un stage de sensibilisation à la sécurité routière obligatoire imposé dans le cadre d'une peine complémentaire le 03 janvier 2019. Celui-ci n'est pas pris en compte dans le délai d'un an et un jour. Il peut donc participer à un stage de récupération de points du permis à compter du 3 février 2019 et être crédité de 4 points.




Réservez votre session permis à points